Artiste à la renommée nationale et sous-régionale bien établie, auteur-compositeur-interprète, originaire de Boffa, sa commune de naissance, ville invitée d’honneur de cette 15ᵉ édition des 72 heures du livre, nous l’avons rencontré entre deux visites de sites de la mémoire esclavagiste. Il parle de son actualité et de ses projets à venir.
Bonjour Doudou Benny. Pourquoi êtes-vous présents à Boffa aujourd’hui ?
Je suis originaire de Boffa. Ma commune est ville invitée d’honneur des 72 heures du livre. Il était donc normal que je vienne soutenir Boffa, ma préfecture, les 72 heures du livre et les éditions l’Harmattan Guinée qui organisent cette manifestation culturelle d’envergure. Je suis très fier de participer à ce salon de livre.
Vous êtes un artiste prolifique avec une diversité de casquettes. Ça va bien pour vous non ?
Oui, ça va plutôt bien. J’ai cinq albums à mon actif, et je suis déjà en pleine préparation du prochain. Je suis par ailleurs en charge du contentieux de tous les artistes guinéens, chargé de communication et d’information du Bureau guinéens des droits d’auteurs et membre de l’Union nationale des artistes musiciens de Guinée.
C’est quoi votre actualité ?
Je prépare un album qui parle de l’actualité de la Guinée, surtout aujourd’hui chez moi, dans cette zone minière, je voudrais parler de la situation de ma préfecture. Il y a tout chez moi à Boffa, je voudrais que cette destination soit mieux connue par les touristes et autres étrangers qui fouleront le sol de Boffa. Par ailleurs, sur le plan musical, je suis en train de faire un album pour ma femme, qui est également artiste chanteuse. Le sien sort et deux ans après, je sors également le mien. Nous n’avons pas de producteur, nous nous autoproduisons.
Vous êtes à Boffa pour les 72 heures du livre. Que pensez-vous de cette manifestation culturelle ?
Je suis très content d’être là. Très content que ma préfecture, Boffa, soit mise en lumière comme ville invitée de cette 15ᵉ édition des 72 heures du livre. C’est une fierté que vous ne pouvez pas imaginer, encore moins mesurer. Merci à Monsieur Sansy Kaba pour tout ce qu’il fait depuis plusieurs années pour la promotion de la culture en Guinée. Je ne sais que ça ne doit pas être facile, il doit rencontrer beaucoup d’embûches sur le chemin, mais il est persévérant. Et je suis sûr qu’il parviendra à son objectif de faire de la Guinée et de Conakry, la terre et la capitale africaine du livre.
Recueilli à Boffa par J.-C. Edjangué