Camerounais d’origine, Kinésithérapeute d’Abidjan basket-ball Club, il ne pensait pas nécessairement rester aux pays des Éléphants, où il est arrivé en 1996. Il a fini par tomber amoureux, pas seulement du pays. Témoignage.

« Je suis en Côte d’Ivoire depuis près de 28 ans. Je suis arrivé par hasard dans ce pays. J’ai décidé d’y rester, plutôt que de poursuivre le chemin qui m’était prédestiné. Depuis, je ne regrette rien. Je me sens vraiment comme chez moi en Côte d’Ivoire ». Eric Ayagma, Kinésithérapeute de métier, est heureux au pays de la lagune Ébrié. Pour lui, l’hospitalité et l’accueil très attentionnés dont font preuve les Ivoiriens à l’endroit des étrangers ne sont pas que des mots. « Les Ivoiriens sont très accueillants. En 1996, à mon arrivée, j’ai vécu chez des Ivoiriens que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Êve. Ils m’ont accueilli chez eux, sans réclamer aucun loyer. Je suis resté 6 ans chez eux avant de m’envoler de mes propres ailes. C’était juste incroyable ». Des souvenirs mémorables qui confirment l’hospitalité ivoirienne et la proximité réelle entre les peuples de ce pays d’Afrique de l’Ouest et ceux du « Continent », comme on le surnomme le triangle national aujourd’hui.

« Racines »

Et comme c’est le cas généralement, quand on a été bien accueilli dans un pays, on a vite fait de s’y projeter pour s’installer, y fonder son foyer. « Aujourd’hui, je travaille comme Kiné, je fais dans les massages, rééducation fonctionnelle, dans le domaine du sport, puisque je suis un ancien basketteur. Je travaille avec le club le plus titré du pays dans cette discipline, l’Abidjan basket-ball club, avec qui j’ai eu à effectuer beaucoup de voyages à l’international », raconte M. Ayagma, visiblement fier de son parcours et de sa réussite socio-professionnelle dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Quant à la vie de la communauté Camerounaise en Côte d’Ivoire, Eric Ayagma met en avant le travail fait par les autorités camerounaises à Abidjan pour maintenir la cohésion et la bonne entente entre Camerounais et Ivoiriens. « L’Ambassadrice veille à ce que la vie entre Camerounais et Ivoiriens soit paisible, agréable. Et même s’il y a toujours des brebis galeuses, la vie associative est un moyen indéniable pour nous permettre de garder le lien avec nos racines. Et dans cette période de la CAN de l’hospitalité, c’est un immense honneur de vous avoir ici avec nous, de nous donner la parole pour savoir comment se passe notre quotidien ici, en Côte d’Ivoire », conclut Eric Ayagma, très ému par l’échange que nous avons eu, dimanche dernier, 21 janvier, au milieu des dizaines de membres de la Communauté camerounaise en Côte d’Ivoire.

Par J.-C.É à Abidjan

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