Présidente de l’association Mboa Paris, créée en février 2023, pour valoriser les initiatives, entrepreneuriales, associatives et culturelles de la diaspora camerounaise d’Europe, et organisatrice du 1er Salon business et socioculturel de la diaspora camerounaise d’Europe, le 20 mai 2023, sur le beffroi de la commune de Montrouge dans les Hauts-de-Seine(92), elle explique les enjeux de l’évènement dans le contexte de la fête de l’unité.
Vous êtes la promotrice du 1er Salon business et socioculturel de la diaspora camerounaise d’Europe, le 20 mai 2023, sur le beffroi de la commune de Montrouge dans les Hauts-de-Seine(92). Comment est née l’idée de ce salon ?
J’ai grandi en France, mais j’ai toujours eu un lien très étroit avec le Cameroun. Il y a des Salons, des Forums, mais pas encore un écosystème favorable à l’émergence d’initiatives à impacts. Je veux dire qu’aujourd’hui, beaucoup d’initiatives sont individuelles. Mais peu d’entre elles sont collectives. Il n’y a pas encore d’initiatives fédératrices mettant en exergue des synergies allant dans le même sens.
Pouvez-vous nous retracer les grandes articulations de cet évènement ?
Il y aura des stands et des expositions d’objets d’arts et de l’artisanat camerounais, avec un village d’entrepreneurs, le pavillon des associations, un espace enfants « Mboa Kids » ; l’idée étant de permettre à toutes les familles de venir participer à ce salon en toute convivialité. À côté de ce qui précède, il y aura un Forum économique avec des conférences sur différentes thématiques de réflexion, et un grand concert de clôture le soir avec Loko, Sergio Polo et Mani Bella.
Quels sont vos objectifs et attentes, vous qui avez eu l’initiative de cette manifestation ?
Nous voulons créer un écho système, business et socioculturel ; promouvoir la culture camerounaise dans toute sa diversité et, surtout, connecter les talents et acteurs économiques, associatifs, culturels de la diaspora camerounaise en Europe. C’est un évènement qui s’inscrit dans la durée. Il y aura une deuxième édition dès l’année prochaine.
Recueilli au téléphone par J.-C. Edjangué