Une après- midi de voyage entre les imaginaires culturelles et la réalité, dans un cadre exceptionnel.

« Kidi Bebey, Hemley Boum, Romuald Fonkoua, Max Lobe et moi vous donnons rendez-vous au musée du Quai Branly à Paris le 18 juin 2022 à 16h pour parler du Cameroun, de l’Afrique Développement, de l’Usage Du Monde et des portes du retour à ce qui est captivant à travers nos imaginaires brassés ». Un post de quelques lignes sur sa page Facebook. Et tout ou presque est dit. Eugène Ebodé, puisqu’il s’agit bien de lui, a l’art et la manière de la paraphrase, le sens de la concision.

Ce qui va se passer ce samedi après-midi, au musée du quai Branly, à Paris, est incontestablement l’autre appel du 18 juin. Avoir le bonheur de vivre en direct, physiquement, une table ronde autour « du riche horizon du roman camerounais », avec des noms qu’on ne présente plus, est l’assurance de passer un bon moment d’échanges, de partages, d’impertinence surtout quand les imaginaires s’y mêlent, un après-midi de culture… tout simplement. « Depuis les années 2000, les auteurs du Cameroun et de sa diaspora collectionnent les prix littéraires importants. Cet engouement manifeste de la critique témoigne du brio d’une nouvelle génération, dont les œuvres résonnent à l’international. Comment se démarque cette scène ? Quels sont les ingrédients de sa vitalité ? A quelles sources puise-t-elle son inspiration ? », s’interroge la note publiée par les organisateurs à ce sujet. Et comme l’on dit du Cameroun « Une Afrique en miniature », il sera forcément aussi question du berceau de l’humanité, du développement et de bien d’autres sujets encore…

Par Jean-Célestin Edjangué

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