Président de l’Association « Agir ensemble », à but humanitaire, dans le secteur de la jeunesse, il présente sa structure et en envisage les projets.

« L’idée de créer l’association « Agir ensemble » m’est venue tout naturellement, par le vécu. Notre vécu n’a pas toujours été facile. C’est pourquoi, dès qu’on a eu un moment de répit, on a pensé à créer l’association pour faire quelque chose pour les autres. L’association a été créée en 2016, d’abord au Cameroun, puis en 2021 en France. Nous sommes en train de la faire reconnaitre également aux États-Unis puis au Canada », répond Michel Nkeng Matip, quand on lui demande comment est née l’idée de créer l’association « Agir ensemble ».

« Les jeunes comme cibles »

L’objet social de votre association et son cœur de cible sont désignés, dès lors qu’il s’agit de miser sur l’avenir ? « Nous intervenons dans un spectre très large, mais notre public cible, c’est la jeunesse. Nous agissons dans les domaines de la santé, l’éducation, l’auto-emploi des jeunes, la formation et tout ce qui concerne l’accompagnement et la réinsertion. Nous parlons de la jeunesse en globalité, qu’il s’agisse des jeunes européens, africains, américains… partout où nous sommes interpellés », explique le président Nkeng Matip, tout fier de raconter le chemin parcouru. « Depuis 2021, en France, nous avons fait de la formation. Formation en matière d’éducation à la photographie, du Slam, du Rap, de la Poésie… dans la zone de la Sanaga Maritime, à Edéa, avec l’accompagnement du ministère de la Culture du Cameroun », affirme-t-il, indiquant concernant les projets à venir : « Nous voulons mettre sur pied une sorte de continuité dans l’action. Nous avons un jeune autour de nous, nous le formons et à son tour, il doit former un autre jeune. Il y a un passage de témoin, un relais, qui empêchera toute rupture dans la matérialisation du projet ».

Bien évidemment, « Agir ensemble » a besoin de partenaires et autres soutiens pour aider l’association à continuer son travail avec les jeunes en toute quiétude.

Par J.-C.E

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