Cette Camerounaise d’origine, née à Paris, est très engagée au quotidien, à tous les niveaux. Femme active dans l’entrepreneuriat, leader d’opinion des diasporas africaines dans le monde, elle est également une actrice de premier plan de la vie politique en France. Dans cet entretien exclusif, réalisé début juillet, en ligne, elle parle de sa bi-culturalité, de son engagement dans la société civile diasporique et politique, sans taboue ni langue de bois. Lisez plutôt…

Vous êtes née à Paris de parents Camerounais. Fondatrice du Cabinet Mireille Mouéllé Groupe Conseils et femme engagée en politique. Vous êtes considérée comme l’une des femmes de la société civile africaine les plus influentes en France, en Afrique et dans le reste du monde. Comment devientont une femme à multiples casquettes quand on est née à Paris de parents Camerounais ?

Être une femme est le complément qui s’accorde à toutes les circonstances. Elle est la définition originelle de pluridisciplinaire.

Je suis fille de mes deux parents Sawa, j’appartiens à la chefferie de Douala, mes grands-parents paternels viennent de Magamba nord, mes grands-parents maternels sont d’Akwa.

Je ne suis pas Africaine parce que je ne suis pas née sur le continent. Je suis Africaine parce que l’Afrique est née en moi.

J’ai un caractère bien trempé, doté d’une autorité naturelle affirmée, avec une forte personnalité. Je suis de nature très discrète, et de profession discrétionnaire, au point que le grand public me méconnaisse après vingt années d’engagements, à tous niveaux, au service de leurs intérêts et quotidien.

Un proverbe africain dit « celui qui est dans la parole, est dans le silence ». Je ne suis pas une personne secrète, j’ai des secrets. La pomme d’une lionne indomptable ne tombe jamais loin de l’arbre. Je suis 100% une lionne du 237 celle qui ne copiera pas car je ne peux devenir un singe.

Qui suis-je en tant que femme influente et impactante dans les quatre coins du monde, à quoi j’aspire à devenir, je dois être le reflet de ma mère, cet ange gardien qui est ma tour de garde. Je suis cette maman qui n’aura jamais honte, de m’abaisser pour que mes enfants soient élevés.

L’étymologie de politique tient en deux mots « organiser la cité ». On ne devient pas ce que l’on voudrait être, on est ce que l’on est, cela se révèle à un moment précis de votre vie, parfois sans que vous vous en rendiez compte.

J’ai appris à être en désaccord, sans pour autant être désagréable. J’ai ainsi découvert le secret le plus précieux, celui de l’Art de la négociation. Je ne suis pas la foule, je suis mon chemin, celui de ma destinée.

Il est possible que mon influence naturelle soit les résultats de mes engagements, de mes travaux, mes actions, mes objectifs, ma témérité. C’est la preuve de ma constance en toutes occasions, mon uniformité, ma lucidité, mes capacités de funambulisme à organiser mon agenda et mes déplacements, où j’ai plusieurs fois eu des échecs qui ont permis de multiplier mes succès grandiloquents. Je mesure alors la quotité de mon intelligence à la quantité d’incertitudes que je suis capable de supporter.

Nombre de ressortissants des diasporas africaines ont du mal à valoriser leur double culture. Comment vivez-vous personnellement cette réalité ?

Je suis une enfant hybride de deux mondes, l’hémisphère nord, celui du vieux continent décroissant « l’Occident », nation où j’ai vu le jour à Paris X en France, et celui du berceau de l’humanité « l’Afrique », terre de mes ancêtres. La polarité du Nord et du Sud constituent mes symbiotes

Je ne peux donc pas privilégier ou faire le déni de l’un ou l’autre sinon cela me déséquilibrerait au plan de mon identité unique.

Il est dit qu’un peuple sans culture est un peuple sans racine. Ma maman semble avoir accouché le meilleur de ces deux parties.

Je vis bien ma singularité d’être biculturelle. J’ai fondé en 2015 une ONG « Conseil International Représentatif des Biculturels Francophones et Francophiles », le slogan est : « catalyseur des talents d’excellence francophones et francophiles sur les cinq continents ». Nous sommes aujourd’hui la seule organisation, tant dans sa forme que son fond qui promeut aux quatre coins de la planète, les locuteurs à leurs degrés d’excellence par corporations.

Nous l’avions présenté à l’Assemblée Générale des Nations Unies en juillet 2019. Le siège social est situé au Grand-Duché du Luxembourg, le bureau permanent est basé à Paris.

Pour la deuxième année consécutive, je figure au classement « Tropics Business Magazine » de Johannesburg en Afrique du Sud, parmi les 500 personnes africaines les plus influentes au monde.

Je suis mondialement reconnue comme une personne d’intérêts, géostratège et géopolitique. J’excelle en Diplomatie d’Affaires, également dénommée diplomatie de proximité, sur le volet de la coopération décentralisée, sur le segment de stratégies d’influences économiques et de développement.

« Je ne me cherche pas, je suis faite et aboutie, reste à me parfaire ». Je n’ai rien à ajouter, il n’y a plus rien à retirer.

Outre le fait que ce soit le pays de naissance de vos parents, quelles attaches avez-vous aujourd’hui avec le Cameroun et comment analysez-vous son évolution après 62 ans d’indépendance ?

« Chaque difficulté rencontrée, doit être l’occasion d’un nouveau progrès » (Pierre de Coubertin).

« Ils ne t’ont pas mêlé, ne te mêle pas, ils ne te disent rien, ne demande pas. On ne t’a pas invité, ou on t’invite à la dernière minute, reste chez toi aussi. Ça s’appelle connaître sa place dans la vie des gens ».

Je rappelle que la diaspora Camerounaise est notoirement appelée l’intelligentsia d’Afrique, je peux qu’en être chauvine à juste titre. Si le contenu (le pays) est roi, la cohérence (le camerounais) est reine. Si le Camerounais ne veut pas voir son pays terne ou comme en phase d’adynamie, il saura quoi et comment faire sans les autorités pour le développement de Mboa. Je veux voir le Camer qui viendra me démentir que le Cameroun n’est pas devant certains pays d’Afrique de l’Ouest, sur plusieurs classements intracontinentaux et internationaux.

Il faut savoir voir avec la vision d’un dirigeant et non l’œil d’un voisin de cours commune. Cela s’appelle la perspective qui permet de déceler les pièges et obstacles.

Force est d’attester que depuis 62 ans, le Cameroun est un pays qui n’a pas sombré dans le chaos de la guerre civile intérieure, qui par exemple serait arrivée jusqu’à Douala, ou aurait détruit tout le pays, comme cela a pu être vu dans d’autres pays limitrophes ou zones africaines continentales.

Le rythme d’évolution de développement d’un pays n’a pas l’allure que l’acteur du secteur privé voudrait, pour autant il faut aussi savoir que le temps est une notion humaine, ce n’est pas de l’ordre de la nature où d’éléments immatériels, une personne de la société civile le perçoit de manière différenciée de moi qui appartient aux sphères institutionnelles/diplomatiques. Pour parler une langue, il faut adopter ses codes culturels, là où l’intuition voit toujours avant les yeux.

Les accords-cadres, les résolutions, les lois intercontinentales, le multilatéralisme auquel est également soumis le Cameroun sont bien établis, ce qui donne cette assise de respect que lui confère d’autres nations souveraines, et le fait établi que le Camer est arrogant avec lui-même chez lui. L’incitation aux investissements, le climat des affaires, sont fortement à améliorer sur le volet de la communication grand public par tous formats médiatiques, de même pour les tarifs de barrières douanières, et la progression d’une fiscalité encore plus incitative.

Aucun Camerounais n’a le monopole. Nous y avons tous des droits différenciés, et les devoirs patriotiques de les faire appliquer, autant que de les transmettre, c’est la trans-continentalité de l’exposition du moment en France au Quai Branly, « la route des Chefferies du Cameroun, du visible à l’invisible ». Nos rites traditionnels sont incessibles, incompressibles de nos organisations constitutionnelles.

Le fait de l’absence de double nationalité constitutionnelle, peut réfréner la sixième région Camerounaise, sur le volet législatif, des lois insuffisamment « explicites » en matière de propriété industrielle, intellectuelle, patrimoniale.

Vous êtes fondatrice et Directrice exécutive de Mireille MOUÉLLÉ Groupe Conseils, cabinet spécialisé en Conseils et Stratégies d’Influences, Relations Publiques et Relations Institutionnelles à destination des Investissements Étrangers. Parlez-nous de la genèse de ce projet. Qui sont vos clients et comment les accompagnez-vous concrètement au quotidien ?

La création de mon cabinet de conseils et la consolidation judicieuse de mon parcours de vie. J’ai vécu, j’ai grandi, j’ai travaillé toute ma vie dans des milieux pluriculturels et aujourd’hui encore. J’ai effectué vingt années de salariat dans le commerce international avec la gestion de portefeuille grands comptes « Afrique, Moyen-Orient ». J’ai toujours eu une aisance dans les langues et les relations humaines.

A la suite mon changement de statut professionnel de salariée, par le fait que je sois devenue une personne publique reconnue, il n’est pas conventionnel de retourner au secteur privé en croyant que l’on va redevenir anonyme par les fonctions que j’ai assumées. C’est donc en toute logique que j’ai fait cette création d’entreprise, d’autant que je pratiquais déjà mes activités actuelles de manière informelle et désintéressées depuis bien longtemps. Cela a donc été une mise en conformité en tout point, pour mieux répondre aux requêtes courantes et spéciales qui sont de plus en plus exponentielles.

Mes clients sont essentiellement des personnes morales, des personnalités publiques, des organisations internationales, des institutions mondiales, des gouvernements et États souverains, des industriels, des corps constitués en haute direction. J’ouvre mes prestations intellectuelles à quelques personnes du secteur privé qui auront bien compris qu’un cabinet de conseils est rétribué sur des honoraires et cachet, et que ce n’est pas un apporteur d’affaires pays à la commission sur résultat.

Je fais de la mise en relation, je réalise l’ingénierie des projets d’affaires, je me positionne dans des zones dites « angles morts » car inexploitées par absence de connaissance ou vison. Je suis souvent pionnière dans la création de nouvelles niches de marchés, et opportunités d’affaires, avec mes carnets de réseaux, je suis un relais d’influences, et une valeur sûre en caution morale. Je suis une personne multi-transversale.

J’ai des partenaires financiers auprès desquels je vais obtenir différents types de financements pour les projets dont j’ai les mandats contractuels, cela peut être une fondation, un investisseur privé ou public, un business angel, un établissement public d’investissement, du private-equity, une banque, j’entre dans le cadre la gestion de patrimoine, du family police.

 Mon cachet entrepreneurial est l’assemblage de mes expertises et mon savoir-faire prisé, aussi le fait d’être membre associé au sein de plusieurs instances d’organisations internationales.

J’appartiens également à la grande famille des Chefs culinaires d’excellence multi-étoilés, en Gastronomie française, en étant que disciples ESCOFFIER. Je promeus en tant que consultante, les Arts Culinaires, les Arts de la Table et de décoration, l’Hospitalité africaine, le Tourisme, à travers le monde entier.

`Femme politique, très investie sur le terrain, membre du parti politique français Les Républicains. Quel est votre définition de l’engagement politique ?

Je me suis davantage découverte lorsque je me suis mesurée au défi de me présenter à la candidature de la candidature de la présidence du parti Les Républicains, où l’ancien président de la République Française Nicolas Sarkozy fût l’un des présidents du parti.

Une candidature officielle dont même LCI, la chaîne du groupe TF1, avait parlé sur son support média écrit.

Ce qui me confère, aujourd’hui, le statut d’être la première femme française aux origines africaines et de surcroît Camerounaise, à avoir brigué la présidence de l’un des plus grands partis politiques de France, où six des huit présidents de la cinquième République sont issus de la droite et du centre-droit. Ne dit-on pas que le Camer brille partout, à des responsabilités en hautes directions. J’avais été cadre au siège social de ce parti politique. J’avais la responsabilité d’animer la sensibilité politique de français biculturels ou binationaux des cinq continents qui votaient à droite, pas seulement en métropole et outre-mer, également sur les onze circonscriptions des Français établis hors de France, également dénommés Français de l’étranger (expatriés) que je distingue par les Français à l’étranger (biculturels et binationaux), ceux nés sur ces continents qui ne voient pas la France sous le même prisme que les métropolitains, par des difficultés autres au quotidien (sécurité, éducation, double fiscalité, santé, alimentation).

Je ne suis pas la personne qui change de conviction par démagogie, idéalisme, populisme, pour un parti politique, j’ai acquis ma maturité de prendre le parti de mes convictions. C’est comme cela que je regarde mieux avec mes oreilles.

Tout n’est pas politique, la politique est partout et s’intéresse à tout. Cela ne consiste pas à suivre le courant, mais à en indiquer le cap.

Vous souvenez-vous des premiers actes de cet engagement et de ses motivations ? Pourquoi votre engagement politique ?

Ce qui m’a conduit à passer le cap du militantisme passif à celui actif ce sont mes enfants un jour m’ont dit maman arrête de parler à l’écran télé va militer dans un parti.

J’ai commencé par donner des tracts, et très vite à être force de propositions et projets, à me faire remarquer comme par des chercheurs de tête, jusqu’à ce que j’aie été nommée par trois présidents (l’ancien président du Parti qui était devenu président de la république, le président de cette sensibilité politique dont j’ai été la numéro deux, le président du parti en exercice au moment de ma nomination)

J’avais permis en quatre ans à la direction de ce mouvement politique, à près d’une centaine de personnes biculturelles (binationales) de devenir pour leur première fois des élus de la République, à toutes les élections de nos collectivités territoriales publiques (Mairie, Conseil Départemental, Conseil Régional).

Nous participions aux travaux des conventions du parti qui réunissaient tous les adhérents, nous étions associés en comités de travail à l’élaboration de PPL (Proposition de Projet de Loi), nous étions reliés à la section Français de l’Étranger, aux diplomaties des pays d’origine de mes membres, à des groupes (inter)parlementaires d’amitié de partis politiques internationaux et autres instances d’organes politiques telle que l’Union Européenne.

Un parti politique est l’espace où vous rencontrez toute la société au même niveau. N’oublions pas que c’est une association, où l’on ne vous demande pas de casier judiciaire, simplement de renseigner votre fiche d’inscription et être à jour de cotisation, et d’être de nationalité française si vous aspireriez à occuper une responsabilité en son sein.

Qu’est-ce qui, selon vous, explique le peu d’intérêt que la chose politique suscite aux yeux des diasporas africaines en France ?

Avant de guérir quelqu’un, demande lui s’il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malade.

Quand on veut connaître quelqu’un, il ne faut pas écouter ce qu’il dit visiblement, il faut regarder son inconscient.

Tout le monde veut sauver la planète, personne ne veut sortir la poubelle (Jean Yanne).

En politique, il faut savoir cultiver l’humilité, la patience qui est l’une des cinq vertus cardinales, apprendre de tous ceux qui vous entourent, en abandonnant les convoitises personnelles et certaines postures. Écouter et faire sont deux verbes différents, autant qu’écouter et entendre.

La richesse consiste bien plus dans l’usage qu’on en fait que dans la possession (Aristote).

Le travail paie dans le futur, la paresse ou le désengagement paie comptant. Ce n’est pas non plus le jour de la chasse qu’il faut élever un chien.

La direction est plus importante que la vitesse. L’avenir ne se regarde pas derrière, il est l’horizon devant soi.

La plus grande tragédie d’une vie, ce n’est pas la mort, c’est la vie sans but. Le but étant votre ambition où vous définissez les objectifs datés à atteindre par avancement, et la nécessité à chaque étape de faire votre propre introspection.

Le respect d’une diaspora n’est pas d’être éparse, il se gagne à sa capacité d’auto-développement positif à toutes les strates de notre société globalisée. C’est également la marque distinctive de certains groupes communautaires non africains qui répondent avec ponctualité dans la construction leur société, et de ce fait s’applique la règle de la politesse des rois, ou chacun à son urgence.

Comment faire pour mobiliser davantage ces diasporas à s’engager dans la gestion des Affaires de la cité ?

Il ne manque rien pour remplir la destinée de quelqu’un, se joue son choix de réveiller ou non le potentiel en lui avec une prise de risque. Personne n’est né avec la malchance, surtout s’il est attaché à la spiritualité, il sait alors que ce n’est pas la raison de sa naissance, et qu’il n’est pas du mauvais côté, sauf quand il laisse une fente ouverte pour que le mal s’y insère par manque de foi en soi. Il faut alors reprogrammer son esprit pour attirer l’abondance, le courage est la capacité à vaincre la peur et à briser les obstacles. Il se rendra alors compte qu’il ne marche pas seul sur ce chemin qu’il croit invisible ou inaccessible.

L’eau de la mer coule grâce à sa source, et l’arbre pousse grâce à ses racines, il est nourri par l’eau de ses affluents, ses rivières, ses océans, plus c’est profond et plus, il grimpe en s’élevant, car l’eau est nécessaire à la vie. Il produira les plants d’une graine différente que certains voudront tuer en l’enfonçant dans la terre, et ignorant qu’une graine essaime toujours par pollinisation.

Un groupe stratège et méthodique, est celui qui est prêt à l’impossible, donc à la victoire.

Un proverbe Camerounais dit « ce que tes mains ont donné, t’emmènera beaucoup plus loin que tes pieds ». L’autodétermination, c’est l’art de négocier ce que l’on est plus prêt à perdre, en usant de la règle de la Diplomatie.

Un politicien pense à sa prochaine élection, une femme politique pense à la prochaine génération. « Former un homme, c’est former un individu, former une femme, c’est former une nation ».

Il faut insister jusqu’à ce que la différence devienne un modèle principiel, et que la particularité devienne un repère qui suscitera des vocations, fera naître des disciples à qui je transmettrai. Il y a un échelon de valeur patrimoniale qui dépasse « l’être premier ».

C’est dans le détail de mes futures campagnes aux élections sénatoriales en France, et par son programme inédit parce qu’évolutionnaire, que se créera toute la différence historique dans les annales de la politique française de cette cinquième République.

Vous êtes candidate aux prochaines élections sénatoriales en 2023. Pourquoi ?

Comme le disait un ancien Chef d’État Africain « on organise pas des élections pour les perdre ».

« Celui qui essaie d’aider un papillon à sortir du cocon le tue. Celui qui essaie d’aider un germe à sortir de la graine le détruit. Il y a certaines choses qui ne peuvent être aidés. Ça doit arriver de l’intérieur ». Chaque chose à son temps, l’urgence de l’un, n’est pas celle de l’autre. Notre ère nous le confirme actuellement. L’histoire est en mouvement, on ne peut pas mettre sur pause, on ne pas retourner nos pas, ni faire marche arrière, car c’est au-delà de l’humain.

La chambre basse, c’est l’Assemblée Nationale, l’hémicycle où sont votées les lois intérieures du pays, avec des députés, un Ministère de l’Intérieur pour la politique nationale.

La chambre haute, c’est le Sénat, l’hémicycle où sont votées les lois internationales de la France avec le reste du monde, un Ministère des Affaires Étrangères pour la politique internationale.

La transformation actuelle du monde est le fruit de la sixième région d’Afrique qui a décidé de ne plus envoyer ses Investissements Directs Étrangers comme fonds propres « perdus », au titre de moyens de subsistance. Je dis perdus parce que très peu sont investis à but prolifique.

Les Afro-descendants d’Afrique, des Caraïbes, d’Amérique, d’Inde, du Pacifique, d’Europe démissionnent de leur poste de cadre supérieur, pour se lancer dans l’entrepreneuriat chez eux.

Les relations entre la France et l’Afrique battent de l’aile depuis quelques années maintenant. Les nouvelles générations africaines remettent en question un passé colonial qui, à leurs yeux, a fait plus de mal à l’Afrique que du bien. Quelle est votre regard sur cette histoire tourmentée et comment apaiser les ressentiments d’une bonne partie de la jeunesse africaine ?

On ne peut pas empêcher quelqu’un de ne pas vous apprécier, de vous dédaigner, ou de vous faire du mal. On peut arrêter de le fréquenter, on doit éviter de lui laisser l’opportunité d’agir de la sorte. N’accordez pas votre attention, de l’importance à n’importe qui, il en va de sa paix intérieure, et de son horloge de vie, répondez en agissant comme eux par effet miroir. Si tu n’aimes pas ce que tu récoltes, changes ce que tu sèmes et tu iras à l’avantage.

« Le secret du changement consiste à ne pas concentrer toute son énergie pour lutter contre le passé, il faut bâtir le futur » et cela prend des siècles.

Je pardonne non pas parce que certaines atrocités, certains dénis, certains esprits auraient mérité mon pardon. Je le fais parce que je mérite la paix pour moi-même et les miens. Je dis toujours, on ne force pas une relation si sa valeur n’est pas reconnue. Qui se connaît lui-même ne se plaint jamais d’autrui. Qui est capable, fais ses projets dans le silence et la plus grande discrétion, il n’a pas le temps de faire du bruit, là où le silence va se charger de faire du bruit pour soi. Ne dit-on pas du « visible à l’invisible » l’une des devises rituélique de l’Afrique ?

Réalisé par Jean-Célestin Edjangué en ligne

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