Directeur de la Fondation Pierre Castel, membre du Club des entreprises Afrique de la Chambre de Commerce de Bordeaux, promoteur des Journées nationales des diasporas africaines(JNDA).

Quels sont les secteurs de l’économie camerounaise qui intéressent la Fondation Pierre Castel et la Chambre de Commerce de Bordeaux en matière d’investissement ?

Trois secteurs majeurs intéressent les entreprises bordelaises. D’abord l’agro-alimentaire et l’agro-industrie, parce que Bordeaux et la Nouvelle Aquitaine constituent la première région française en matière agro-alimentaire. Deuxième secteur, celui de la transformation et troisième secteur, le numérique. Nous sommes aujourd’hui dans une digitalisation accélérée de notre région et beaucoup de la région bordelaise souhaitent nouer des partenariats. Un autre secteur, et pas les moindres, c’est le secteur portuaire. Avec le Port autonome de Bordeaux, nous avons engagé un partenariat avec le Port autonome Douala, et pour tout ce qui concerne les énergies renouvelables, transport fluvial ainsi que toutes les formes de mobilité, nous sommes intéressés à rencontrer les autorités camerounaises pour voir comment nous pouvons accompagner ces secteurs au Cameroun avec les entreprises locales.

Les partenariats dont vous parlez ne sont pas nouveaux. Certains sont mêmes anciens de plusieurs mois, voire années. Peut-on dresser un bilan de cette coopération ?

Tout d’abord dans le secteur agro-alimentaire, nous recevons tous les ans à Bordeaux des pépites camerounaises dans ce secteur avec le soutien du groupe SABC. Nous accompagnons également le Port autonome de Douala dans la réflexion engagée sur la valorisation de son foncier, sur également toute la transformation qui est menée par la Direction générale du Port autonome de Douala pour optimiser le transport maritime. Sur le secteur des nouvelles technologies, nous accueillerons très prochainement, une nouvelle fois, une délégation d’entreprises numériques avec le Groupement interprofessionnel du Cameroun(GICAM).

Le Cameroun a toujours eu des relations privilégiées avec Bordeaux, symbolisées par les liens personnels entre le président Paul Biya et l’ancien Premier ministre Alain Juppé. La coopération Bordeaux-Cameroun, s’inscrit dans cette continuité ?

Vous avez raison. Il y a eu une véritable impulsion par le président de la République, Paul Biya, et Alain Juppé, à l’époque. Aujourd’hui, en tant qu’élu de la ville de Bordeaux et Directeur général de la Fondation Pierre castel, nous nous inscrivons dans ce sillon-là pour amplifier ce qui a été développer, avec un focus sur l’entrepreneuriat de la jeunesse. C’est dans cet esprit que la Fondation Pierre Castel a primé récemment deux lauréates et que nous avons augmentées la dotation pour l’accompagnement de cette jeunesse camerounaise. Je souhaite que les relations économiques et universitaires se suivent et que la jeunesse soit au cœur du projet.

Recueilli à Paris par J.-C. Edjangué

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