Le roi du Lally Show et de Gueyoh Mama, de Chepo Demtcha et de Dance Dance Beautiful People Club, se souvient de la fête de l’unité de sa jeunesse. Depuis le festival de Cannes, où il se trouve, il a accepté d’analyser la situation de l’unité nationale et parle de son agenda.
Le Cameroun fête les 50 ans de l’Unité nationale le 20 mai 1972. Que représente le 20 mai pour vous ?
Pour moi, on ne peut pas parler de l’unité au Cameroun, aujourd’hui. On ne peut donc pas parler de fête. Il serait judicieux de reporter cet évènement, pour montrer qu’on est en phase ce qui se passe en ce moment dans le NoSo. L’année prochaine, ça permettra de faire une vraie fête de l’unité. On organise un Cameroon tour, dans les dix régions, en associant les artistes, les forces armées, les citoyens. Les concerts peuvent permettre de redonner goût aux gens à la vie.
Qu’est-ce qui bloque les choses aujourd’hui ?
Ce qui bloque la paix, c’est qu’on n’a pas assez négocié pour rechercher le compromis, on a privilégié les égaux. C’est une affaire politique. Il faut donc sortir de cette affaire politique pour prendre en compte la réalité des problèmes et de la situation.
On s’est que vous avez un agenda extrêmement chargé. Vous pouvez nous en dire quelques mots ?
Je suis au festival de Cannes jusqu’au 25, je rentre à Paris ensuite pour le FIB. A cannes, j’ai joué à l’ouverture, le 17 mai, pour le pavillon Afrique. Les 21, 22, 23 et 24, je joue dans une galerie ici à Cannes. Le 10 et 11 juin je serai à Naples pour chanter et les 23 et 24 juin, je suis à Milan pour prester dans le cadre de la fashion week. Et mon manager italien Angelo Rallo, m’a déjà informé qu’il y a Los Angeles et Dubaï qui sont en ligne de mire ainsi que la tournée italienne dont vous aurez bientôt les dates. Le 15 juillet, je présente le Lally Shwo, sur le « Signature », un magnifique bateau en face de la tour Eifel, je vais présenter le nouveau concept « La musique pour vivre » où les revenus seront reversés à tous les enfants des artistes morts du Covid, de la guerre en Ukraine…
La fête de l’unité nationale.
Recueilli par J.-C. Edjangué