Franco-camerounaise, elle est en quatrième année de médecine à l’université Iuliu Hatieganu de Cluj-Napoca, en Roumanie. Nous l’avons rencontré il y a quelques jours, à la faveur d’un séjour en Transylvanie, pour parler de la vie estudiantine dans cette région, des conditions d’accueil et l’ambiance sur place, mais aussi de son avenir professionnel.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voulez-vous nous présenter en quelques mots l’université Iuliu Hatieganu de Cluj-Napoca où vous êtes étudiante en médecine ?

Fondée en 1872, l’université de médecine et de pharmacie Iuliu Hatieganu de Cluj-Napoca, est une université publique, considérée comme l’un des principaux établissements d’enseignement médical en Roumanie et la seule faculté de médecine du pays accréditée par l’Association des écoles médicales d’Europe(AMSE). Les cours sont dispensés en français, anglais ou roumain. Voilà en quelques mots sur cet établissement.

Voilà quatre ans que vous êtes installée à Cluj-Napoca pour les études. Comment se passe la vie estudiantine en Roumanie quand on est franco-camerounaise et que la famille vit en France ?

Ça se passe très bien ici, à l’université Iuliu Hatieganu de Cluj-Napoca. On a la vie d’expat. Le niveau de vie est plus bas que celui de la France, ce qui est bien pour les Français. La ville de Cluj-Napoca est très cosmopolite et estudiantine. Tout se passe vraiment très bien.

Il y a beaucoup de Français et la cadre de vie s’y prête allègrement. Quand on sort par exemple, les bistrots et autres bars mettent les musiques françaises. Par ailleurs, il y a une communauté des îles qu’on voit peu en France métropolitaine et on découvre que même si on est tous originaires de France, on ne vit pas dans le même territoire hexagonal. À côté de cela, il y a des nationalités différentes, des Belges, Suisses, toute la francophonie et les autres pays aussi.

Vous avez 22 ans et vous êtes déjà en quatrième année de médecine. Quelle est la suite de votre cursus et, in fine, votre avenir professionnel ?

Il me reste deux ans pour de médecine générale pour finir, accomplir mes six ans et avoir un premier diplôme d’externat. Après, j’aimerais me spécialiser en pédiatrie. Je pourrais poursuivre cette spécialisation dans n’importe quel pays d’Europe. Il faudra parler plus ou moins la langue, probablement faire des dossiers ou des concours. Je ne sais pas encore où je serai, mais dans tous les cas, il me reste deux ans de médecine générale, puis entre 4 à 6 ans de plus pour la spécialisation.

Recueilli à Cluj-Napoca (Roumanie) par J.-C. Edjangué

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