Il a annoncé sa candidature ce lundi à Nairobi, devant les médias. La succession du Tchadien Moussa Faki Mahammat était au centre des discussions lors du 37ᵉ sommet de l’Union africaine, qui s’est clôturé dimanche 18 février.
L’ancien premier ministre et leader d’Azimio la Umoja, l’opposition Kényan, s’est adressé devant un parterre de femmes et d’hommes de médias, ce lundi 19 février, à Nairobi, la capitale du Kénya, pour officialiser sa candidature comme président de la Commission de l’Union Africaine. Celui qui a été, de 2018 à 2023, haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, est particulièrement préoccupé par « la fuite des cerveaux », notamment des jeunes Africains, qui représentent les forces vives d’un continent dont 70 % de la population a moins de 25 ans. R. Odinga entend donc retenir cette jeune population pour faire de l’Afrique une locomotive économique mondiale. Le second mandat de Moussa Faki Mahammat, à la tête de la commission de l’union africaine, arrive à son terme à la fin de l’année 2024.
La Rédaction