Après avoir travaillé à Africa n°1, dans le groupe Jeune Afrique, elle est désormais en charge d’une agence de communication au service des diasporas africaines et de l’Afrique. Surtout, elle promeut le salon Afrique Unie dont la 6ᵉ édition aura lieu en 2023, à Cotonou, au Bénin.

Que faites-vous à la Cité Audacieuse où l’OFAD célèbre les 60 ans de la Journée internationale des femmes africaines(JIFA) ?

Nous sommes une agence de Communication Médès Médias, basée à Torcy, parmi mes clients, j’ai Orange Money que je représente aujourd’hui dans le cadre des 60 ans de la Journée internationale des femmes africaines(JIFA). Médès Médias a une expertise en communication de près de 15 ans auprès de la diaspora africaine. Personnellement, je suis passée par Africa N°1, la radio panafricaine, et j’ai travaillé au sein du groupe Jeune Afrique, à Forbes Afrique. Une expertise qui m’a permis avec des associés de mettre sur pied Médès Média. Et, parallèlement, nous avons repris le Salon Afrique Unie dont la 6ᵉ édition est prévue au Bénin, en 2023, pour valoriser les compétences et les acteurs afrodescendants.

Une réunion à cet évènement avait lieu le 24 novembre à Paris. Qu’est-ce qui en est ressorti ?

Dans le cadre de la 6ᵉ  édition du Salon Afrique unie, nous avons initié un certain nombre de rencontres pendant lesquelles on va aborder les thématiques plus approfondies en vue de l’évènement de Cotonou. Et c’est dans cette optique qu’a eu lieu jeudi 24 novembre dernier, dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, sur la thématique : « Les filières et métiers de d’avenir dans le secteur agroalimentaire et de la santé en Afrique ». Pourquoi ? Parce qu’on s’est rendu compte qu’il y a une inadéquation des métiers et des formations. Et quand on pousse l’Afrique à être industrialisée, il faut se demander si le continent dispose des compétences nécessaires. Sinon, comment on se prépare à former les jeunes qui sortiront des écoles dans 3 à 4 ans, ils peuvent avoir des compétences pour justement s’occuper des entreprises à gérer.

Vous parlez d’une jeunesse africaine, qui représente 66 à 70% de la population du continent pour les moins de 25 ans, une jeunesse de mieux en mieux formée, pétrie de talents, d’énergie, de compétences, … mais rarement considérée pour ce qu’elle est. Comment entrevoyez-vous l’avenir de la jeunesse africaine ?

J’ai foi à la jeunesse africaine parce que c’est la force de notre continent. Il n’y a pas un continent où on retrouve un pourcentage de jeunes qui sont dynamiques, compétents en termes de connaissances, mais qui ont justement besoin d’entreprises pour mettre à profit ces compétences. C’est pourquoi dans le cadre de la 6ᵉ édition du Salon Afrique Unie, en 2023 à Cotonou, nous allons nous battre pour que les entreprises de demain puissent utiliser ces compétences qui sont sur place. Sinon, non seulement l’Afrique, ne se développera pas, mais surtout, on n’arrêtera pas de faire venir des expatriés pour gérer les entreprises locales, ni le flot des jeunes africains qui vont s’échouer dans la méditerranée, parce qu’ils veulent fuir la misère en Afrique.

Recueilli à Paris par J.-C. Edjangué

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