Président de l’Association des cadres et techniciens d’origine guinéenne (ACTOG) en France, basée à Créteil dans le Val-de-Marne(94), il revient sur les objectifs de la journée Portes Ouvertes du 19 novembre 2022, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, évoque les activités et les projets à venir de cette structure.

Quels étaient les objectifs de cette journée Portes Ouvertes à Paris ?

Les objectifs de cette journée étaient de faire connaître l’ACTOG, ses activités et la rendre plus visible sur le plan médiatique aux yeux du public cible, les cadres et techniciens d’origine guinéenne, mais aussi auprès du grand public.

C’est une association qui a plus d’un quart de siècle d’existence. Quel bilan peut-on de ses activités et quels en sont les projets à venir ?

Effectivement, l’association a été créée en 1986, autant dire qu’il y a 37 ans. Son bilan est largement positif. Ses activités concernent la réflexion et la formulation des propositions dans tous les domaines de la vie socioprofessionnelle. Ensuite, mettre à la demande de l’administration guinéenne ou des institutions, des cadres ou des compétences pour travailler au pays. Nous avons par ailleurs l’ambition de favoriser l’insertion de nos cadres en Guinée. C’est-à-dire leur permettre de retourner dans le pays d’origine pour se mettre au service de ce pays.

Combien de membre sont affiliés dans l’association des cadres et techniciens d’origine guinéenne (ACTOG) en France, aujourd’hui ?

Actuellement, nous sommes une soixantaine de membres composés de membres actifs, de sympathisants et de bénévoles.

Quelles sont les activités de l’ACTOG au quotidien et ses projets à venir ?

Au quotidien, nous travaillons actuellement sur deux projets. Le projet de formation des enseignants des écoles primaires en Guinée, pour essayer d’en relever le niveau qui, à notre avis, semble très bas. Ce qui rend médiocre la formation dispensée. Nous voulons donc, dès la base, travailler sur leurs compétences, leurs savoirs, pour qu’ils puissent dispenser des cours aptes à un parcours plus valeureux. Nous avons aussi le projet de construction de bibliothèques, parce que nous intervenons dans le domaine de la culture, de l’éducation, de l’enseignement. Nous allons mettre à disposition, en 2023, une bibliothèque dans la ville de Boffa, en Basse Guinée. Voilà les deux projets qui nous préoccupent actuellement et pour lesquels nous recherchons des financements.

Boffa qui est la ville invitée d’honneur de la prochaine édition des 72 heures du livre de Conakry, les 23, 24 et 25 avril 2023, avec comme pays invité d’honneur le Bénin et pays invité spécial, Haïti. Que cela vous inspire-t-il ?

C’est excellent. Cette année à l’UNESCO, où deux de mes collaborateurs travaillent, il paraît que des projets scolaires du Bénin et d’Haïti ont été exposés, d’une qualité exceptionnelle. J’aimerais connaître ces programmes, m’en inspirer pour la Guinée.

Recueilli à Paris par J.-C. Edjangué

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