La cérémonie a eu lieu mardi 21 janvier 2025 à l’Élysée, en présence notamment de Samuel Mvondo Ayolo, Ministre, Directeur du Cabinet Civil, Représentant personnel du Chef de l’État du Cameroun, le Président Paul Biya, qui avait fait le déplacement. À ses côtés, SEM André-Magnus Ekoumou, Ambassadeur Extraordinaire Plénipotentiaire du Cameroun en France. Une manifestation similaire est prévue le 28 janvier 2025 à Yaoundé.

Pour l’occasion, Samuel Mvondo Ayolo, Ministre, Directeur du Cabinet Civil, Représentant personnel du Chef de l’État du Cameroun, le Président Paul Biya, était présent. À ses côtés, SEM André-Magnus Ekoumou, Ambassadeur Extraordinaire Plénipotentiaire du Cameroun en France, Simon Pierre Bikélé, Chef du Protocole à la Présidence de la République du Cameroun ou encore le Capitaine de Vaisseau Claude Francis Enguene, Attaché de Défense à l’Ambassade du Cameroun en France. On notait également la présence des femmes et des hommes de médias, camerounais, français et internationaux.

Photo de famille après la remise du rapport Commission Mémoiree Cameroun, à l’Elysée

La remise, au président français, Emmanuel Macron, des conclusions du travail élaboré par  » La Commission Mémoire », côté français et camerounais, composée de quatorze membres (sept par partie), sur les faits historiques qui ont marqué les relations entre l’hexagone et le triangle national de 1945 à 1971, est un moment important compte tenu du climat de défiance qui règne depuis quelques années par rapport au rôle de la France en Afrique durant la période coloniale. Les peuples et familles de victimes des pays concernés par les traumatismes causés, manifestent d’un besoin de justice.

Bis repetita à Yaoundé

Une nécessité qui semble justifier le contexte de revisitation des relations entre la France et les pays d’Afrique, en l’occurrence le Cameroun. Une nouvelle donne impulsée par les sociétés civiles africaines et françaises, lors du Sommet de Montpellier en octobre 2021, et qui a abouti à l’institution par le président Emmanuel Macron d’une double commission franco-camerounaise, pour tenter de tirer au clair cette période sombre de l’histoire des liens entre les deux partenaires. La  » Commission mémoire », présidée côté français par l’historienne Karine Ramondy, et par l’artiste Blick Bassy, côté camerounais, a restitué au chef de l’État français, Emmanuel Macron, son rapport de 1.000 pages, mardi 21 janvier 2025, au Palais de l’Élysée, à Paris…

Une cérémonie identique est prévue au Cameroun, le 28 janvier 2025, au Palais d’Etoudi, à Yaoundé. Dans l’espoir que les conclusions de ce travail, devoir de mémoire oblige, participent à dissiper les malentendus et à instaurer une relation nouvelle, apaisée et de confiance retrouvée entre le Cameroun, pays continent, et la France.

Par Jean-Célestin Edjangué à Paris

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