La découverte des mets de la Mauritanie et du Sénégal, ce samedi dans le 12ᵉ arrondissement de Paris, à l’initiative de l’Association internationale culture sans frontières(AICSF), a permis de s’en convaincre.

La rencontre avec Jérémie Pons, écrivain, intervenant sur le thème : « Les recettes de cuisine favorisent le mieux vivre ensemble », a tenu la promesse des fleurs, au 10 rue Erard, dans le 12ᵉ arrondissement de Paris. En présence de Robert Fopa, président de l’Association internationale culture sans frontières, Amélie Esséssé, architecte et vice-présidente de l’association, mais aussi Rosine Moularet, comédienne et bien d’autres invités encore. L’échange s’est rapidement focalisé sur la place de la cuisine de maman, celle qui allie à la fois équilibre alimentaire et produit du terroir à prix raisonnables.

Photo de famille

« Cuisine et être »

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es » ou « Montre-moi ce que tu manges, je te dirai d’où tu viens ». Ces deux maximes, Robert Fopa en a fait les crédos de son engagement dans la promotion de la cuisine comme véhicule du vivre ensemble. Une gastronomie qui, selon Jérémie Pons, écrivain et fervent défenseur du bien manger à moindre coût, n’est pas toujours accessible. « En dépit du développement du commerce équitable, qui devrait profiter aux familles avec des revenus modestes, ces dernières peinent encore à bien manger parce qu’elles ne bénéficient pas des retombées escomptées par la mise sur pied de cette philosophie. Ce sont les enseignes, les centres commerciaux qui tirent davantage leur épingle de jeu », a indiqué l’auteur, insistant sur le fait que la situation est encore plus déplorable en Afrique : « En Afrique, il y a très peu de grandes exploitations. La plupart des exploitations sont petites, voire familiales, destinées à la consommation locale ou au petit commerce ».

Cette journée de découverte des recettes culinaires qui favorisent le vivre ensemble, avait commencé par un atelier sur les mets de la Mauritanie et du Sénégal qui a débouché sur la dégustation du mafé viande et de la pâtisserie à base de noix de coco. Un moment de dégustation qui a connu un réel succès à en croire la vitesse à laquelle les assiettes se sont vidées.

Cuisine des cinq continents, le 10 décembre

Robert Fopa, en guise de clôture de cette journée de convivialité autour de la cuisine et ses bienfaits dans la construction de l’environnement social, a rappelé que depuis une trentaine d’années, l’AICSF an choisi de mieux faire connaître les mets des cuisines du monde. Une action qui a donné lieu à l’organisation de la Marmite d’Or et ses différents démembrements. Chaque mois, une activité dédiée à faire mieux connaître les produits des différentes régions et des terroirs. Le clou de cette animation, pour l’année 2022, sera la mise en avant des cuisines des cinq continents, le 10 décembre, dans le cadre de la journée internationale des droits de l’homme. « Parce que la cuisine est essentiellement une affaire de droits de l’homme à l’échelle mondiale », explique encore Robert Fopa.

De quoi faire dès à présent frétiller les papilles…

Par Jean-Célestin Edjangué

Photos de Jean-Luc Agossou

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