Il est l’invité spécial de la soirée de gala du 19ᵉ Festival international de film de panafricain de Cannes, ce 22 octobre, à l’espace Miramar sur la croisette.

Le roi de l’Ambass Bey, rythme et danse des peuples de la côte littorale du Cameroun, les Sawa, sera en spectacle ce samedi 22 octobre 2022, dans le somptueux espace de l’hôtel Martinez, à Cannes, sur la Côte d’Azur.

L’artiste, considéré comme l’un des précurseurs à avoir introduit des instruments de musique moderne à l’Ambass Bey, ancêtre du Makossa, est aujourd’hui le détenteur des secrets de cette expression artistique musicale.

On situe les origines de l’Ambass Bey chez le peuple Yabassi dans la province du littoral camerounais. Les populations locales semblent s’être inspirées des danses allemandes lors de la colonisation allemande pour apporter des touches supplémentaires à ce rythme.

Parodie des danses de la cour en Allemande

De nombreuses études attribuent la naissance de l’Amnass Bey à des parodies de danses de la cour allemande. Le principe est de se tenir les coudes en virevoltant et d’esquisses en même temps des pas de danses en scandant « Ein Zweig », qui signifie « direction » en langue allemande.

L’appartenance de l’Ambass Bey au peuple Sawa et son affiliation au makossa, un rythme surtout joué, est exclusivement chantée en langue à Duala même si elle est appréciée sur l’ensemble du triangle national et bien au-delà. C’est justement Sallè John qui a popularisé l’Ambass Bey dans le monde entier, à partir des années 1960. C’est ce qui lui vaut naturellement le surnom de « Roi de l’Ambass Bey ».

J.-C.E à Cannes

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