Nous sommes allés à la rencontre des supporters des Lions Indomptables, à commencer par la mascotte et son équipe, pour prendre la température du choc de ce vendredi, 19 janvier, entre le Cameroun et le Sénégal, au stade Charles Konan Banny.
Maché du Poulet, à Yamoussoukro. Mercredi, 17 janvier 2024. Il fait un soleil de plomb. Le quartier grouille de monde, l’ambiance est hospitalière, conviviale. Le zouglou, cette musique ivoirienne populaire, dont les paroles racontent les difficultés sociales de la jeunesse, né en 1990, et dominera la variété nationale jusqu’au début des années 2000, est dans toutes les boutiques, à chaque coin de la rue. Les sonorités musicales n’ont pas de mal à couvrir les chants de coqs et autres vrombissements de moteurs de véhicules taxi, notamment, et la symphonie des klaxons.
« Optimistes »
C’est dans ce secteur, de la capitale de la Côte d’Ivoire, à l’hôtel Liberté, que nous avons rendez-vous avec une icône, la mascotte des Lions Indomptables. « Tout est en train d’aller de mieux en mieux. Nous avons fait match nul lors du premier match avec la Guinée, nous jouons contre le Sénégal, vendredi 19 janvier, pour le second ». Direct, clair, précis, Ngando Pickett, quand je lui demande comment se passe cette entame du tournoi pour la mascotte des Lions indomptables. Et la piètre prestation des hommes de Rigobert Song face au Syli national, n’est pas de nature à lui enlever son optimisme légendaire. « Vendredi, les choses iront très bien. Nous allons mettre le Sénégal dans la sauce. »
« 1-0 pour les Lions Indomptables »
Le grand prêtre, celui qu’on surnomme le Pape des Lions Indomptables, semble d’accord avec le sentiment exprimé par la mascotte. « Tout le monde parle du premier match que le Cameroun n’a pas gagné. Il ne l’a pas non plus perdu. Nous sommes arrivés trop justes, nous n’avons pas pu accéder au stade. Maintenant, nous sommes là. Je crois que vendredi, il y aura quelque chose d’extraordinaire ici à Yamoussoukro. Je pense que nous allons battre le Sénégal par un but à zéro ». Même optimiste chez Joseph Meya, un Camerounais vivant à Limbe, qui a fait le déplacement pour vivre cette 34ᵉ édition de la CAN, au pays des Éléphants. « C’est vraiment la CAN de l’hospitalité qui se joue sur le terrain depuis que nous sommes-la. On a été un peu déçu par le résultat du premier match des Lions Indomptables. Mais je suis persuadé que dès vendredi, ce sera autre chose ».
Mascotte, Pape ou simple supporter des Lions Indomptables, tous savent que pour espérer aller plus loin dans cette CAN, la sélection nationale fanion n’a plus droit à l’erreur.
Par Jean-Célestin Edjangué à Yamoussoukro