Des délégations du monde entier renouent avec des réunions présentielles, au siège de l’organisation internationale du Cacao, pour un programme bien garni avec en ligne de mire le cinquantenaire de l’institution créée en 1973.

Abidjan, le poumon économique de la Côte d’Ivoire, sentait bon le chocolat ce lundi, 26 septembre 2022, pour l’ouverture de la 106ᵉ session du Conseil et des Organes Subsidiaires de l’Organisation Internationale du Cacao(ICCO). Une rencontre qui se tient jusqu’à vendredi, 30 septembre.  

Pour l’occasion, près d’une soixantaine de délégations de pays membres de l’Organisation internationale du Cacao (ICCO) prennent part à cette 106e session au siège de l’institution. Parmi eux, le fils du pays, SEM Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations de Produits de Base et Porte-parole des Pays producteurs de l’ICCO, qui reçoit en quelque sorte à la maison.

50 ans en 2023

Outre l’importance de la session proprement dite et des questions au programme, l’autre évènement, c’est le fait de renouer avec des réunions présentielles après les sessions du Conseil en mode virtuel du fait de la pandémie du Coronavirus. Un Covid-19 qui a imposé, pendant environ trois ans, des restrictions de liberté, pour éviter la propagation du virus.

Le Conseil de l’ICCO, pour ces retrouvailles physiques, a du pain sur la planche. Il devra réfléchir sur les préparatifs du Cinquantenaire de l’Organisation, en 2023, l’adoption d’un nouvel accord International sur le Cacao, envisagé les contours d’une étude sur la bourse Africaine du Cacao « African Cocoa Exchange », sans oublier l’Organisation du prochain panel sur le Cacao fin.

L’organisation internationale du cacao(ICCO) est une organisation intergouvernementale fondée en 1973 sous la houlette de l’ONU et avec un fonctionnement fixé dans le cadre des Accords internationaux successifs sur le cacao. Son objectif est de « promouvoir et de soutenir la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne de valeur du cacao et en particulier d’améliorer les conditions de vie des cacaoculteurs », indique une note d’information de l’ICCO.

Par Jean-Célestin Edjangué

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