La chaine de télévision camerounaise est présente à cette 34ᵉ Coupe d’Afrique des Nations avec une forte équipe d’une vingtaine de membres dont des journalistes.
« Comme tout évènement, la couverture de cette 34ᵉ CAN, organisée en Côte d’Ivoire, est très excitante. Quand on dit cela, on a l’impression que c’est facile. Or, le professionnel sait que ce n’est pas du tout facile. Vous nous avez trouvés en plein tournage. On a accès aux supporters et dont à la mascotte des Lions Indomptables. On fera ensuite un tour à la fan zone réservée aux supporters Camerounais, ici à Yamoussoukro. C’est assez cool ». Cyrille Higk, journaliste à Equinoxe Tv, a le sourire des gens heureux dans l’accomplissement de leur mission, même si elle la compétition ne fait que commencer. C’est effectivement au hasard d’une rencontre avec Ngando Picket, la mascotte des Lions Indomptables, dont je voulais tâter le pouls et comprendre l’état d’esprit à quelques heures du deuxième match du Cameroun, qui rencontre le Sénégal, ce vendredi 19 janvier, à Yamoussoukro, que nous tombons nez à nez avec Cyrille Higk, journaliste à Equinoxe Tv, en compagnie de son caméraman, au quartier Marché du poulet.
Les couacs de la billetterie
L’enthousiasme de ses propos concernant la couverture de cette CAN de l’hospitalité peut se comprendre, même s’il tempère. « Petit bémol, au début, comme souvent, le centre de presse n’était pas encore fonctionnel, les accréditations sont parfois difficiles à récupérer. On espère maintenant que premier match passé, tout ira dans l’ordre. On ne se plaint pas forcément. » Cyrille Higk, aurait même pu y ajouter la difficulté d’avoir un billet pour accéder au stade et regarder le match. Un véritable casse-tête qui a poussé le maire de Yamoussoukro à décider de la gratuité de l’entrée du stade Konan Banny, lors de la première journée, allant à l’encontre de la position de la Confédération africaine du football (CAF), qui a la responsabilité de la gestion de ventes des billets. La situation ne s’est guère arrangée de ce côté-là, les billets en ligne sont indisponibles et les différents points de ventes, à Yamoussoukro, qu’il s’agisse de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, la Poste, la Sous-préfecture ou la Préfecture, n’en disposent pas davantage. Un état de fait qui commence à faire monter la colère, notamment auprès des jeunes rencontrés dans ces divers points.
Ce qui n’enlève en rien à l’accueil et l’hospitalité des Ivoiriens, qui montrent naturellement cette marque de fraternité panafricaine.
J.-C.E. à Yamoussoukro