Commissaire général des 72 heures du livre de Conakry dont la 16 page se lit les 23, 24 et 25 avril 2024, dans la capitale de la Guinée, il en a fait une présentation et levé un pan de voile de la programmation, à la Maison Muller, dans le 18ᵉ arrondissement de la capitale française, le 19 mars.

Merci de nous recevoir ici, à la Maison Muller dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, où a lieu, le lancement de la 16ᵉ édition des 72 heures du livre de Conakry. Un évènement prévu les 23, 24 et 25 avril 2024, dans la capitale de la Guinée. Pourquoi ce lancement à la Maison Muller à Paris ?

Nous sommes venus à Paris pour le Salon du livre africain, qui s’est tenu les 15, 16 et 17 mars 2024, à la Mairie du 6ᵉ arrondissement. Nous sommes très heureux que ce salon se soit bien passé. C’est l’occasion de féliciter M. Erick Monjour, le Directeur général du salon, pour ce succès. Dans la foulée, notre sœur, Kadiatou Moisson, qui dirige la maison Muller, a bien voulu nous recevoir dans son écrin pour faire un lancement de l’acte 16 des 72 heures du livre de Conakry. Parce qu’à Paris, il y a un public qui souhaitait mieux connaître ce rendez-vous, en être informé à la source. Nous avons donc fait une présentation de cette 16ᵉ édition devant un public composé essentiellement des diasporas africaines, des partenaires, des institutions qui accompagnent la Maison Muller, qui s’associe à cette édition en proposant deux master classes, deux tables rondes et plusieurs invités. Pour cette 16ᵉ page des 72 heures du livre, le Cameroun est pays invité d’honneur, c’est le continent. Et nous savons que le Cameroun a tout ce qu’on trouve dans toutes les régions d’Afrique, que ce soit sur le plan géographique, climatique, gastronomique, sportif, littéraire, du peuplement, de la végétation, sur le plan culturel… Nous sommes très heureux que le continent soit pays invité d’honneur. Le pays invité de marque, c’est la France. C’est l’année des Jeux Olympiques. La thématique des 72 heures du livre, c’est « Littérature et sports ». Quant à la ville invitée d’honneur, c’est Dinguiraye. On fera un focus sur les lettres, sur les sports, la littérature sportive, les belles lettres du Cameroun seront à l’honneur à Conakry. Il y aura  « la nuit du Cameroun », plusieurs expositions, tables rondes, dédicaces, la projection du film Le « ballon d’or », avec le réalisateur Cheik Doucouré et Bandian, les grands sportifs camerounais, africains et français seront à Conakry. Nous sommes très heureux d’ouvrir notre belle capitale au reste du monde. Ce sera les 23, 24 et 25 avril 2024, à Conakry. Venez tous à Conakry, pour parler de littérature africaine,  pour parler du projet Strasbourg capitale mondiale du livre, parce qu’il y aura un stand dédié, pour parler de l’avenir des jeunes, de la femme, de l’avenir des sports, l’avenir de l’industrie du livre en Afrique.

Quels sont nouveautés de cette 16ᵉ édition des 72 heures du livre de Conakry ?

Il y aura des innovations. On a découvert que la Corée est en train d’envahir le monde avec des webtoons, qui sont des séries en bandes dessinées, développées spécialement par les Coréens, des applications. On fera en sorte que les héros africains puissent être aussi dans ces séries, ces bandes dessinées. L’Afrique, berceau de l’humanité et creuset des civilisations, ne peut pas être en dehors de cette révolution culturelle amorcée en Corée. Nous sommes en train de travailler avec des auteurs, des scénaristes, pour permettre à l’Afrique de rentrer dans ce média. On va développer des ateliers d’écritures, de formation, pour permettre à des auteurs africains de s’intéresser à ces webtoons. Nous aurons un village des enfants. La littérature de jeunesse sera à l’honneur, on mettra des livres pour enfants, des bandes dessinées, des livres de contes… pour que les enfants aient le plaisir de lire. Des grands maîtres comme Dominique Saatenang, champion du monde de kung-fu et promoteur de jeux de Fadam, le Festival pour l’avenir des Arts martiaux, sera à Conakry pour parler avec les jeunes. C’est important que les africains s’intéressent à ces jeux. Nous devons l’encourager, l’accompagner dans la réalisation de cette belle initiative. Et à Conakry, ce sera l’occasion d’installer la délégation Guinée, permettre à la Guinée d’être au cœur de ces jeux. Nous allons l’accueillir à bras ouverts, pour qu’il puisse partager ses connaissances avec les jeunes présents.

Il y aura de grandes dames qui s’associent à cette 16ᵉ édition pour venir faire des choses exceptionnelles à Conakry. Il y a là des scientifiques, des ingénieurs, qui vont venir inspirer, faire les clubs… Je suis très touché par cet engouement qui illustre aussi ce que sont les 72 heures du livre. L’ambition, c’est de faire de la Guinée une destination, une plate-forme du livre sur le continent. Notre rêve n’a pas changé. Faire de la Guinée, la capitale africaine du livre.

On a beaucoup parlé de Conakry et peu de Dinguiraye, ville invitée d’honneur. Comment les choses se préparent là-bas ?

Les ressortissants de Dinguiraye sont mobilisés. C’est une ville historique en Guinée. Et comme le Cameroun est pays invité d’honneur, il y a les Bamoun. Le roi sera normalement à Conakry. Dinguiraye c’est la capitale des Tijani, les gens du Maroc, de Fez, seront présents. Après Conakry, nous irons à Dinguiraye pour la spiritualité, c’est une ville cosmopolite et où il fait bon vivre. Il y aura de belles choses à Dinguiraye.

Réalisé à Paris par J.-C. Edjangué

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