Ministre des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat, il est intervenu ce mardi, 18 avril 2023, au CIAN, le forum dédié aux investisseurs en Afrique. Ses impressions sur cette rencontre et ses attentes du forum économique organisé à l’Ambassade du Cameroun à Paris, ce mercredi.

Quelles sont vos impressions au sortir de ce CIAN 2023, à Paris ?

D’abord, il faut dire que le CIAN est un carrefour avec tous ceux qui s’intéressent et qui ont une passion commune pour le continent et qui y recherchent des opportunités en termes d’investissements et de développement de partenariats d’affaires. Et je crois qu’à la lumière de ce qui m’a été donné d’observer, on a en participant à ces échanges, non seulement fait passer le message d’un Cameroun qui aujourd’hui est non seulement en très bon état de marche, qui a pu contenir l’inflation, qui est passé à travers les crises du Covid et le ralentissement global de l’économie mondiale. Mais on s’en est plutôt très bien tiré. C’est dire la bonne capacité de résilience qu’on a pu déceler dans notre pays, mais aussi d’une jeunesse entreprenante, d’un peuple porté vers la créativité, l’innovation, et pour moi ce sont ces messages qu’il m’a été donné de véhiculer. J’ai le sentiment que ce message a été bien reçu, parce que finalement, dans tous échanges qu’il m’a été donné d’avoir, toutes les sollicitations d’audience, on sent qu’il y a véritablement cette curiosité, cette appétence, et c’est ce message que je vais amplifier ce mercredi au forum économique du Cameroun à Paris.

Quelle l’idée qui se cache derrière ce forum économique, de votre point de vue ?

L’idée, c’est de véritablement, non seulement indiquer les secteurs prioritaires en matière d’investissement aujourd’hui, mais au-delà de ces secteurs prioritaires, c’est aussi dire quelles sont les facilités, les opportunités que présente l’économie camerounaise en cette période post-Covid, et comment est-ce que le gouvernement est aujourd’hui entièrement mobilisé pour la réalisation de la politique d’import substitution. Parce qu’il s’agit de substituer en fait les importations de certains produits similaires à des produits qui sont le fruit de la créativité de la production camerounaise et de ce point de vue les instruments ont été mis en œuvre par le gouvernement pour soutenir la politique d’import substitution. Deux chiffres : c’est 160 milliards de francs CFA en termes d’exemptions et d’exonérations d’impôts pour ceux qui se lancent dans cette dynamique de réalisations de projets impôt substitution, mais aussi pour tout ce qui participe du soutien en matière agricole, piscicole, tout ce qui ont des projets, c’est 200 milliards de lignes de garantie.

Peut-on aller jusqu’à dire aujourd’hui que les PME camerounaises n’ont plus de problème de financement ?

Les PME camerounaises aujourd’hui, grâce au président de la République, SE Paul Biya, nous sommes en train de mettre sur pied un instrument de garantie qui était le chaînon manquant, qui permettrait que les banques commerciales, certaines autres banques qui en surliquidité puissent faire du crédit en s’adossant sur la garantie de l’État. Donc ces problèmes d’accès au financement sont en train d’être résorbés. Réalisé à Paris par J.-C. Edjangué

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